Atouts

L’océan est déjà en soi un puits de carbone.

Le «réservoir océanique» est bien supérieur au «réservoir terrestre». En comparaison des réservoirs géologiques, les océans ont une capacité de stockage gigantesque (voir Tableau "Capacités mondiales additionnelles de stockage du CO₂"). Le stockage au fond de l’océan semble au premier abord une solution intéressante pour limiter les GES dans l’atmosphère en s’attaquant en particulier au CO₂ et en le séquestrant de manière durable.

En ce qui concerne la technique d’injection, et en particulier la «Droplet plume» (panache ascendant), si l’on privilégie les zones d’injection les plus turbulentes et où les courants sont les plus rapides, on maximise la dispersion du CO₂ et on limite la baisse locale du pH. D’où un impact écologique réduit.

De plus, selon la technique utilisée, d’autres avantages peuvent être induits. Par exemple, en cas de stimulation de la pompe biologique marine via une fertilisation par le fer, le fait de booster le développement du phytoplancton est avantageux pour l’industrie de la pêche qui voit ainsi la population poissonneuse croître.