Principe du stockage océanique
Pour utiliser l’immense réservoir océanique à des fins de stockage, il faut faire appel à différentes technologies. Tout d’abord, un piégeage à la source sur des sites industriels particulièrement polluants (centrales thermiques, cimenteries …).
Le CO2 doit être ensuite transporté. Pour des motifs d’efficacité énergétique, les zones de stockage doivent être le plus près possible des zones de capture afin de limiter le transport. Une fois piégé, le CO2 doit être transporté vers son lieu de stockage. Le CO2 est le plus souvent acheminé par gazoduc (pipeline), technologie désormais bien maîtrisée grâce à l'exploitation des gisements de gaz naturel et de pétrole. Le CO2 est transporté sous forme gazeuse ou liquide. Il peut aussi être transporté par voie routière, ferroviaire ou maritime dans des citernes adaptées.
Pour la phase de stockage, la solution envisagée la plus ambitieuse est le stockage à long terme (pendant des siècles) dans l’océan profond par injection, en exploitant la physique de l’océan et sa circulation.
Les techniques possibles sont : la dispersion du CO2 sous une forme très diluée à 1000m de profondeur par gazoduc sur le fond océanique, le largage de neige carbonique à partir de bateaux, et l'injection de CO2 liquéfié dans les fosses océaniques formant des lacs de CO2 stables.
Pour des explications plus détaillées, suivez le lien techniques d'enfouissement océanique.
